Siège social de la Banque Economique
La Tour 1er Congrès est située à Luanda, la capitale de l’Angola.
Le projet a été conçu en fonction de quatre conditions fondamentales:
1
Le programme pour une institution bancaire – un espace de bureaux, corporatif et générique, mais également associé à une dimension socioculturelle – avec une occupation intensive inévitable du lot disponible;
2
La position privilégiée dans le Largo Lumeji, qui est une des liaisons du système routier d’expansion de la ville à partir du centre-ville, et qui possède une importante composante public;
3
Le contexte environnant imprévisible et qui se transforme rapidement, entre la verticalisation généralisée et la fermeture à l’usage public;
4
Et la volonté de sauvegarder, ou même d’étendre, a priori, l’espace public de la ville.
Face à cette situation, le projet fait la synthèse de quatre étapes fondamentales.
Dans l’espace du lot, un volume prismatique de 27 étages se dessine, avec environ 30 mètres de largeur et 110 mètres de hauteur à partir du rez-de-chaussée, en plus de 5 niveaux de parking souterrain. Cependant, la tour des bureaux se détache du sol, reposant sur des pilotis, créant un espace vide de 3 étages, transparent et plus articulé, qui structure les zones socioculturelles (agence bancaire, auditorium et galerie d’art, soutenus par une cafétéria), élargissant et qualifiant l’espace public du Largo Lumeji.
La tour rationalise 18 étages de bureaux équipés en open-space et entrecoupés par 4 étages techniques, auxquels s’ajoutent 2 étages pour l’administration.
Enfin, l’expression de la tour découle de la contingence programmatique, striée étage par étage, entre des baies vitrées en recul et des plans opaques, saillantes et ondulées. Très élégant.
Année — 2009 – 2013 ⋅ Localisation — Luanda
Superficie — 41.623 m2 ⋅ Catégorie — Finance ⋅ Statut — Construit
Crédits photos — © Fabrice Fouillet / Manuel Correia / João Freire
Jour et nuit, malgré la verticalisation environnante, la Tour 1er Congrès gagne une profonde autonomie plastique et urbaine, sans pour autant renoncer à l’éthique de l’espace public.
De loin, en raison de son caractère identitaire. De près, par sa qualité constructive intrinsèque et, surtout, par la générosité au niveau du terrain entre l’espace intérieur et extérieur, qui la rend accessible aux citoyens.